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On peut dire qu'il s'en passe des choses en matière de locations de films de l'autre côté de la frontière. Chez nous, il n'y a malheureusement pas le même engouement (peut-être, y a-t-il plus d'obstacles?). Alors qu'on vient tout juste d'accueillir le service de vidéo sur demande Netflix chez nous, les Étatsuniens ont passé à une autre étape : celle de la location très abordable.
En effet, «Spot. The Difference» se vante d'être un service de locations très peu cher. Louer un film en Blu-ray, selon le site Internet de l'entreprise, ne coûte qu'un dollar américain. Mais attendez! Ce n'est pas tout (quand je dis ça, j'ai l'impression d'être un annonceur dans une infopublicité)! Si vous louez deux films, la location ne revient qu'à 89 cents chacune. Il faut dire que ça bat pas mal tous les moyens légaux de location de films au Canada.
Comme je le disais plus haut, nous ne sommes pas prêts de voir débarquer ce service chez nous. En fait, aux États-Unis, 25 kiosques extérieurs ont été installés cette année dans le chaud et joli état de la Californie. Il est évident qu'on ne pourrait pas faire la même chose au Québec avec l'hiver que nous avons. On pourrait tout de même trouver un autre moyen. Je me rappelle qu'il n'y a pas si longtemps, plusieurs stations de métro de Montréal accueillaient des kiosques d'une autre compagnie.
Malheureusement, je n'ai pas eu la chance de voir un kiosque «Spot. The Difference» de mes propres yeux, mais d'après ce qui circule sur Internet, chacun d'entre eux est doté d'un écran de 32 pouces. Il peut contenir 1 400 disques. Il est aussi équipé deux fentes : l'une pour la location et l'autre pour le retour. C'est logique, mais pratique.
Peut-être verra-t-on bientôt un système semblable en terme de prix et de façon de faire? En tout cas, pour ce qui est des kiosques, ça devrait être facile pour une entreprise de les faire fabriquer. En effet, le fabricant qui a conçu les kiosques «Spot. The Difference» est installé à Toronto.
par Philippe Michaud
Ça me semble plutôt un cri du coeur de l'industrie de la location vidéo.
L'avenir est à la dématérialisation des supports vidéo.
Un autre club vidéo (NikoVideo) vient de fermer ses portes dans mon quartier: 1$/DVD et 2$/BR.
Trop cher? Non! Manque d'intérêt? Peut-être.
Les temps sont dur pour les club vidéo. Les gens ont beaucoup d'autres options.
Il y a ceux qui téléchargent illégalement.
Il y a les services de location sur demande via le câble.
Et si on veut vraiment un support physique, il suffit d'attendre un peu et d'acheter pour le même prix qu'une location un DVD original.
Dans mon coin le nombre de club vidéo est stable et la fréquentation semble se maintenir.
@ Bérangère
Dans mon coin le NikoVideo n'a pas fait long feu après son ouverture. Je crois que beaucoup de gens d'une certaine génération n'aiment pas les services automatisés. Par exemple, à mon épicerie, il y a des caisses automatique ou on scanne seul ses affaires. Et bien il n'y a pratiquement personnes qui les utilisent.
Déjà si ces maudites caisses automatiques fatigantes qui répètent inlassablement 'veuillez placer l'article dans le sac' pouvaient :
1) se taire
2) accepter les coupons-rabais
3) comprendre que je viens de scanner un article en vente rapide à 50 % sans subir :
a) l'attente que l'unique préposée incompétente pour 8 caisses 'rapides' daigne se déplacer pour venir chercher l'article
b) son regard désapprobateur disant "t'aurais pas pu prendre un article au plein prix au lieu de me déranger"
peut-être alors que ces caisses seraient plus utilisées.
Je dois être de la génération qui n'aime pas se faire dire «bonjour» avec un sourire forcé du samedi 16h49... avec la $%!$\@£¤@# de question: « vous avez la carte air-mile? »
Et à l'épicerie, je préfère par-contre les caisses 'humaines' afin me faire remplir mon sac.
@c1984: Pour avoir travaillé dans une épicerie où il y a des caisses libre-service (j'ai changé de domaine, vous comprendrez pourquoi), le problème, ce n'est pas les caisses comme telles.
1) On ne peut pas y faire grand-chose, même au 25e article, les gens ne comprennent pas qu'il faut DÉPOSER les cr*** de pommes sur la balance, ATTENDRE que la caisse pèse, et ensuite les mettre dans le sac... Pas compliqué!
2) Les coupons sont tellement différents d'une compagnie à l'autre. Quand vous appuyez sur le bouton "coupon-rabais", c'est avec plaisir que je vais le chercher. Pas en essayant de le scanner 8 fois alors que la dame dit que ça marche pas.
3) Si vous lisiez les pancartes, c'est affiché qu'il faut appeler la préposée.
A) Si l'incompétence de la préposée est un problème, il y a le service à la clientèle pour se plaindre pas de son incompétence, mais du fait que les compagnies ne donnent aucune formation pour l'utilisation de ces machines. Aucune.
B) Bin là c'est une plainte pour l'employé(e), et je vous encourage fortement à le faire.
@Bérangère: Je suis, à 23 ans, aussi de la génération qui n'aime pas les questions à la caisse. Aucune idée de votre génération, mais je déteste. Mais dites-vous aussi que les caissières n'aiment pas non plus poser les questions, et je parle par expérience. On se fait dire que si on croit en notre produit, c'est avec plaisir qu'on va l'offrir aux autres. Personnellement, Air Miles coûte assez cher au marchand que je baisserais les prix au lieu de donner quelques cents sur une carte. Pour ce qui est de l'aubaine de cette semaine, on s'est câl****! J'EN VEUX PAAAAS!
Mais bref, on sort du sujet.
Comment peuvent-ils nous faire de petits yeux de pitié et éventuellement tomber sous la protection de la faillite (que nous payons tous), alors que c'est un médium en déclin? Si une location coûte 5$, et que de l'autre côté, j'ai NetFlix à 8$ par mois... Cherchez pas qu'est-ce que je choisis! J'y ai accès 24h/24, sans avoir à sortir, j'ai des previews, pause quand je veux comme un DVD/BD, je peux le regarder autant de fois que je veux pendant autant de temps que je veux! C'est la loi du plus fort, les clubs vidéo sont sur le bord de partir!
